Steven Barter partage l’histoire des noirs à travers le streetwear

Pour le designer de Barriers Steven Barter, les vêtements sont plus que de simples vêtements. Ce sont des panneaux d’affichage et des outils pédagogiques. “Les vêtements sont vraiment puissants car nous en avons toujours besoin”, a t-il déclaré a Vogue. “Tous veulent toujours porter ce qui est nouveau et à la mode, le rendre utile est notre objectif”. Bien sûr, sa gamme streetwear de sweats à capuche, t-shirts et sweats a l’air cool à première vue. Mais ils sont toujours ancrés dans un objectif plus important qui est de partager des histoires noires inédites d’une manière que les jeunes d’aujourd’hui peuvent facilement digérer.

Il le fait en prenant des sujets ou des personnages historiques spécifiques avec lesquels ils ne sont peut-être pas familiers, puis en les amplifiant via des collages et des portaits audacieux et accrocheurs sur les vêtements. “Il y a beaucoup d’enfants ici qui confondent des personnalités comme Martin Luther King et Malcolm X”, dit Barter. “Ils ne connaissent pas la différence, alors mon travail consiste à leur enseigner. Et j’ai trouvé un moyen de le rendre cool.

Barter, originaire du Queens à New York mais base à Los Angeles a lance sa marque en 2015. À l’époque, il dit partager l’histoire des noirs à travers la mode était encore un nouveau concept. “Personne ne montrait vraiment qu’il se souciait de notre peuple et de notre histoire à travers les vêtements”, dit-il. “J’avais l’impression qu’il était temps que les gens sachent la vérité sur notre histoire. “Maintenant, il a acquis un culte pour ses pièces significatives qui sont vendues au hasard, des gouttes spontanées et se vendent instantanément.

Ses articles les plus populaires restent ses sweats à capuche. À travers eux, il souhaite capturer des pionniers qui ont fait la différence dans la communauté noire et préserver leur mémoire à travers le streetwear.

En plus de ses sorties de vêtements, Barter met également en place des installations artistiques qui correspondent à l’accent mis par la marque sur la narration. “ Avec nos spectacles et mes installations, cela donne juste un petit soutien à notre message”, dit-il. Il a récemment organisé une exposition d’art à New York en mai dans un faux coffre-fort de banque. “L’installation du coffre-fort de la banque à New York était un symbole pour protéger l’art noir, puis à l’intérieur j’avais une cage et j’y ai mis toutes les inventions noires”, dit-il.